Louis-Philippe Pineault, président du center d’escalade Beta Crux à Chicoutimi, en témoigne. Seulement pour les assurances, on paie aujourd’hui cinq fois plus que ce qu’on payait, lorsqu’on a commencé nos opérations en 2017
souligne-t-il.
Alors que les frais d’assurances représentent environ 10 % du chiffre d’affaires global de l’entreprise, Louis-Philippe Pineault a de quoi être inquiet.
« Ce qui nous préoccupe, c’est de savoir si les primes vont continuer à augmenter. Est-ce que ça va être de plus en plus difficile de trouver un assureur qui désire couvrir le risque? »
Les renouvellements, qui tombent chaque fin d’année, sont de plus en plus longs et compliqués. Et pour cause, le nombre d’assureurs prêts à signer dans le domaine du sport est de plus en plus restreint.
Une décharge de responsabilité
Au center de vélo de montagne Le Panoramique, à Chicoutimi, c’est le même constat. Les primes ne cessent d’augmenter. Pour limiter cette hausse, on demande désormais aux utilisateurs de signer un formulaire de décharge de responsabilité au moment de leur inscription.
Il s’agit d’une manière de maintenir les primes à un tarif plus ou moins raisonnable, selon Vincent Desautels, membre du conseil d’administration de Vélo Saguenay, l’organisme responsable center du promouvoir et les dévelloopper de sentévelopper .
C’est un document qui stipule que l’utilisateur reconnaît qu’en vélo de montagne, il ya des dangers, des risques de blessures, des risques qui peuvent même être mortels. Ça peut arriver, des accidents comme ça. Nous, ça nous assure que les gens comprennent bien qu’il ya des risques. Et au niveau des assurances, c’est un peu plus facile.
En plus de l’escalade et du vélo de montagne, l’augmentation des assurances touche de nombreux autres sports, tels que les activités nautiques, le ski, l’équitation ou encore la randonnée pédestre.
Un texte d’Ainhoa Ibarrola